Equipe de la Présidente
Marc Pominville
Conseiller en gestions et finances.
Après des études en Finances aux HEC de l’université de Montréal, M. Pominville a fait carrière pendant plus de 32 ans dans le domaine de la finance où il a occupé les postes d’analyste financier et de directeur général chez Desjardins, l’institution financière coopérative la plus importante au Québec et une des plus grande au Canada. Après avoir développé un volet de coopération à l’international, dont des projets en Afrique de l’ouest, il est maintenant jeune retraité.
Actuellement, il explore plusieurs domaines plus intéressants les uns que les autres. De par sa nature autodidacte et passionnée, il aime aller au fond des choses. Ses intérêts sont maintenant orientés vers les voyages, les projets de coopération à l’étranger, la plongée sous-marine, la voile, l’environnement en général, la nature, le jardinage, l’ébénisterie. Il a d’ailleurs un atelier de travail pour le bois, la cuisine et les produits du terroir ainsi que l’apiculture. Sans oublié un intérêt particulier pour sa famille : sa conjointe de plus de 40 ans, ses deux merveilleuses filles, leurs conjoints et ses deux petits-fils..
En contact avec Mme Monique Mujawamariya depuis plus de 10 ans, cette dernière a son appui inconditionnel pour ses rêves et ses projets. En mars 2019, il est revenu d’un voyage où il a pu voir les belles choses que Monique a réalisé sur sa colline de Mbazi au Rwanda ; intéressé à l’aider, M. Pominville réfléchit actuellement à comment s’impliquer dans l’un ou l’autre de ses projets.
Avec le projet Kitenge qui serait un argument de poids et une base solide sur le Projet Irebere Fashon Factory à Mbazi sur lequel nous discutons depuis bientôt deux ans, M. Pominville est prêt à accompagner Mafubo dans cette belle aventure, surtout avec la belle équipe de partenaires qu’on lui a décrit.
Dr. Marie Berthe Ouedraogo
Conseillere en santé
Marie Berthe est mariée, mère de quatre enfants et grand-mère cinq fois. Elle est docteur en médecine, diplômé de Dijon en France, en pédiatrie préventive. Après avoir terminé son doctorat en médecine, elle est retournée en Haute Volta avec sa famille et elle a été affecté à l’hôpital public de Yalgado en tant qu’assistant pédiatrique. Elle a pratiqué la médecine pendant quelques années, puis elle a été nommée au niveau central de la Ministère de la Santé pour diriger le premier leadership du ministère de la Santé : La santé de la mère et de l’enfant. Ses progrès à ce niveau ont été particulièrement marqués par la mise en œuvre du programme de planification familiale; santé maternelle infantile et nutrition.
La planification familiale a été son entrée au Burkina Faso. Sa passion et sa ténacité ont été remarquées et elle a été recrutée par le Unicef de l’Agence des Nations Unies pour l’enfance afin d’accompagner gouvernement et partenaires dans la mise en œuvre de plusieurs projets de santé en faveur de la mère et l’enfant. Elle a successivement occupé les postes d’agente de programme de santé, Communauté Agent de programme de développement; Soutien familial; Chef de section Protection des Droits juridiques et socio-économiques des enfants et des femmes avant la fin du poste du programme Genre et développement.
C’est ainsi qu’elle s’intègre parfaitement dans les objectifs poursuivis par Mafubo. Marie-Berrhe est sûre de pouvoir contribuer au bien-être des femmes, des mères et donc des enfants. En tant que jeune retraitée, elle veut améliorer les choses et s’implique dans Mafubo en tant que vice-président de Santé des femmes. Elle est solidement équipée pour sa contribution, après son doctorat en médecine, elle a été formée:
- En gestion de programme et de projet, et de planification.
- Aux droits des enfants et des femmes.
- Sur le volet genre et développement.
Sa maîtrise de ces thèmes a été sollicitée à tous les niveaux, et elle est membre des comités nationaux et sous-régionaux pour les enfants et les adolescents aisni que les problèmes des femmes.
Geneviève Chénard
Chargée des projets spéciaux
Geneviève Chénard est psychoéducatrice et entrepreneure. Depuis bientôt trois ans, elle possède une clinique de services sociaux dans les Laurentides, au Québec, où elle aide de nombreuses familles à reprendre le contrôle de leur vie en allant à leur rencontre dans les milieux où elles vivent. Elle collabore également avec d’autres professionnels afin de soutenir le développement des compétences de tous ses clients. Lors de ses études, elle a été impliquée auprès des Inuit du Nunavik dans le développement d’une maison de la famille. Elle s’est également spécialisée dans le développement des compétences parentales des familles suivies en protection de la jeunesse pour aider à l’épanouissement des enfants. Elle enseigne également à l’Université de Montréal.
À titre personnel, Geneviève a été impliquée dans différents conseils d’administration d’OBNL visant, entre autres domaines, les familles, les jeunes mères monoparentales, les jeunes et la nature, la protection de la Langue française, la démocratisation de la science sociale. Elle est persuadée que le changement passe par l’autonomisation et l’éducation. C’est ce qu’elle essaie d’incarner dans sa pratique sociale quotidienne ainsi qu’au sein de toutes ses implications.
Geneviève est un agent de changement et elle est adepte des solutions participatives pour améliorer les conditions de vie de son groupe cible, c’est pour cela que la photovoice est son outil de prédilection.
« Soyez le changement que vous désirez voir dans le monde » Ghandi.
Marie Josée Arseneault
Webmaster et chargée de la visibilité
du réseau sur le web
Marie-Josée demeure dans la région de Montréal. Elle a une formation en psychologie de niveau doctoral de l’université de Montréal. Dre Arseneault travaille comme psychologue auprès des enfants depuis 30 ans. Elle œuvre dans le système publique (Centre de services scolaire, anciennement appelé Commission scolaire) au niveau du secteur préscolaire/primaire. Elle a également combiné cette tâche en faisant de la pratique privée toujours auprès des enfants ainsi que des parents. Maman de deux jeunes femmes menant chacune leur carrière. Elle et son mari les ont assistées et soutenues dans leurs projets personnels du programme d’études internationales (5e secondaire) afin de venir en aide à des groupes de femmes et de fillettes du Burkina Faso.
- 1) En 2008: Amasser des fonds afin d’acheter du matériel pour offrir une boîte, aux femmes burkinabés opérées à Ougadougou par une équipe chirurgicale québécoise afin de « réparer » leur organes génitaux mutilés par l’excision, comprenant le nécessaire à une réhabilitation sociale (trousse de premiers soins, serviettes hygiénique, etc.). Cet acte laisse souvent des séquelles physiques, psychologiques et sociales. En effet, l’excision devient un problème de santé très important pour des millions de femmes; ce problème de santé devient également un problème de société car les complications physiques que peut provoquer l’excision entraînent également l’exclusion et l’isolement social de ces femmes qui en viennent à être considéré comme des parias par leur pairs. Pour cela, Frédérique (alors âgée de 16 ans) a dû faire des activités d’information auprès de la communauté québécoise afin de sensibiliser les gens aux misères que vivent les filles victimes d’excision.
- 2) En 2010: Amasser des fonds pour l’achat d’un moulin afin d’aider les femmes et les fillettes de Djouga (village dans le nord du Burkina Faso). Lors d’un séjours en ce pays en 2009, Camille âgée alors de 16 ans, constate que dans les campagnes, ce n’est pas le chant du coq qui réveille les habitants du Burkina Faso, mais plutôt les chocs retentissants des pilons dans les mortiers à mil : dès 3h du matin, les femmes du village doivent se lever pour moudre le mil, d’où l’importance de leur fournir un moulin. Dans cette région, le mil représente plus de 30% de l’apport alimentaire des gens, une telle tâche demeure donc essentielle à la vie quotidienne; cette tâche est ardue, pénible et demande un temps considérable pour les femmes ainsi que pour les jeunes filles au détriment de leur scolarisation. Pour ce faire, Camille a dû informer et susciter l’intérêt du public québécois afin de collecter un maximum de fonds nécessaires pour l’achat de ce moulin. Ce dernier a été personnellement livré au village de Djouga en décembre 2010. Ce moulin, qui fonctionne au gasoil, a permis aux femmes de moudre le mil beaucoup plus facilement et rapidement, il leur a fourni un moyen de réduire le temps et l’effort requis par cette tâche, réservée aux femmes et aux filles.
La famille et des amis ont également contribué a quelques reprises, par la mise sur pieds de levés de fond, à soutenir une école de ce village au niveau du matériel scolaire (2009, 2010, 2011). Ils ont également réussit à fournir du matériel pharmaceutiques à un dispensaire d’un village dans le sud du Burkina.
Patricia Demoly
Coordinatrice de la banque d'expertise des Mafubo
Après un baccalauréat scientifique, Patricia Demoly a touché à plusieurs spécialités. Après des études en droit qu’elle n’a pas pu achever pour des raisons économiques, elle a fait une formation optique lunetterie, elle sera très vite la gérante de la boutique lunetière. Finalement elle retourne dans le domaine du droit pour être secrétaire juridique pendant douze ans.
Aujourd’hui elle intervient en tant qu’assistante de gestion au sein d’une structure de soins ; ses fonctions allant, notamment, de la tenue de la comptabilité à la gestion du personnel. Son organisation et l’amour du travail bien fait lui donne une efficacité reconnue par son entourage professionnel..
Parallèlement à cette carrière professionnelle, elle a participé pendant de nombreuses années aux échanges franco-québécois. Au début comme simple administratrice de la régionale périgourdine de France/Québec pour finir comme trésorière de l’association nationale France/Québec. Elle a également initié le jumelage des villes de Bergerac (Dordogne) et de Repentigny (Lanaudière).
D’origine franco-algérienne, née en France, elle a passé toute son adolescence en Algérie avant de revenir définitivement en France. L’éducation reçue de ses parents de cultures et de religions différentes, d’une tolérance et d’un amour du prochain remarquables a fait d’elle une personne capable d’empathie, d’écoute attentive et de grande générosité. Elle rejoint le réseau Mafubo avec bonheur et passion parce que, dit-elle, cette organisation représente les valeurs humanistes auxquelles elle est attachée.
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